Enseigner et apprendre avec les autres, par les autres
et pour les autres.
La
coopération a toujours été affirmée dans les programmes scolaires, comme une
haute vertu morale et civique, mais il a longtemps été assez difficile d'observer
sa mise en œuvre effective dans l'école. Il n'y a pas très longtemps encore,
les élèves étaient classés et tenus de travailler seuls à côté des autres et
les enseignants d'un même groupe scolaire pouvaient se côtoyer durant plusieurs
années sans jamais réellement travailler ensemble.
De nos
jours, de nombreux enseignants encouragent leurs élèves à travailler en groupes
et à s'entraider. D'autre part, le travail d'équipe est devenu une nécessité
professionnelle.
Mais
l'injonction est-elle suffisante ? Suffit-il de réunir autour d'une
activité ou autour d'un projet des élèves ou des enseignants, pour que ceux-ci
coopèrent « naturellement », pour que leurs relations soient
cordiales, leur travail plus « efficace » que s'ils avaient travaillé
seuls ? La simple observation des difficultés rencontrées semble prouver
le contraire. La coopération n'est pas chose simple.
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